Le néo-Art déco par Astrid Houssin

INTERVIEW

Astrid Houssin

Des créations néo-art déco à l’aura moderniste

Pour sa toute première collection, la designer française Astrid Houssin a imaginé sept objets-signatures. Sept créations – une table de chevet, un miroir, un plateau, un tabouret, une chaise, une étagère, un pouf – aux lignes intemporelles, twistées par des détails ornementaux qui traduisent la volonté d’Astrid « de réintroduire le décoratif dans le mobilier ». Tout en les temporisant et en brouillant les pistes. « À la fois masculines et féminines », mais aussi à la croisée des influences « moderniste, néo art déco, japonisantes » nous précise la designer, ces pièces précieuses - réalisées sur commande - sont le fruit d’une production artisanale au Portugal.

Portrait

Astrid Houssin est une designer et architecte parisienne, qui a fait ses armes en Angleterre. Avec cette collection au sens aigu de la sobriété, la créatrice révèle son univers raffiné. Des pièces aux finitions « sur-mesure », et réalisées à la main pour certaines – miroir Nautilus et tabouret Nautilus –, qu’elle a imaginées « comme pouvant intégrer son propre intérieur ».

La table de chevet Lauren

Le tabouret Nautilus

Le miroir Nautilus et l’étagère

La chaise Opéra

Le plateau à bijoux

Le Pouf

Les Finitions

Des pièces sur mesure, grâce au choix de finitions nobles qui peuvent habiller ces sept créations : qu'elles soient organiques, à l’instar des matières boisées - chêne, noyer, loupe d’orme -, sophistiquées comme la laque, ou bien peintes à la main, à l’image du motif écailles de tortue et faux parchemin.

Leitmotiv

C’est en se plongeant dans les archives de la bibliothèque du Musée des Arts Décoratifs de Paris qu’Astrid a puisé l’inspiration. Notamment dans de vieux catalogues où le motif atemporel et fantaisiste du Nautilus s’est imposé comme un leitmotiv.

« Le Nautilus est partout à Paris : sur des balcons, lampadaires, portes, poignées. Un détail certes propre à l’Art déco – que l’on retrouve dans les réalisations graphiques, plastiques et design de l’époque – mais qui a été aussi emprunté, il faut le rappeler, à l’Antiquité. C’est un emblème qui traverse les âges. » nous raconte Astrid.