L’appartement est desservi par un escalier formant un noyau en plein cœur du plan. Le projet propose de se réapproprier la transversalité haussmannienne, où la circulation entre les espaces se ferait autour de ce noyau. Deux axes de transparences physique et visuelle s’étirent le long de la façade, afin que la lumière naturelle soit vécue et perçue de bout en bout de l’appartement.
Un jeu de portes ouvertes et de portes fermées lie et délie les pièces entre elles pour finalement, n’en faire qu’une. Laissant chacun vivre à son rythme, durant le jour, durant la nuit. La structure de l’espace répond à la façade mono-orientée et ses ouvertures, afin que la lumière naturelle puisse s’étirer dans les volumes. Une grande verrière sur-mesure sépare la cuisine de la chambre-bibliothèque, laissant passer le jour et les courants d’air, comme s’il on cuisinait à la fenêtre.
A l’opposé, une galerie sombre s’étire parallèlement pour relier les espaces de jour avec les espaces intimes. La galerie se structure par un grand linéaire de dressing sur-mesure, au milieu duquel se cache, secrètement, l’accès à la chambre principale.